Aujourd’hui, l’enjeu numéro un des sociétés d’usinage se résigne à réduire leur coûts de production, mais quels en sont les leviers ? La réduction de la chaleur émise par la friction des matériaux est un point d’amélioration important, qui nécessite une recherche approfondie des systèmes d’enlèvement de matière.
Dans le but de réduire l’usure des outils et d’atteindre des paramètres de coupe optimaux, il est nécessaire d’atteindre des performances de lubrification maximales tout en réduisant la chaleur de à la friction. Les fluides utilisés actuellement ne permettent pas d’associer refroidissement et lubrification. En effet, ajoutez de l’huile et vous réduirez le refroidissement ; ajoutez de l’eau et vous réduirez le pouvoir lubrifiant. L’azote liquide peut aussi refroidir l’échange mais ne lubrifie pas bien. Dès lors, quelle solution adopter pour réduire la chaleur émise et optimiser la lubrification dans le même temps ?
Une solution innovante, développée depuis peu par différents centres de recherches industriels, permet d’associer ces deux paramètres : le dioxyde de carbone supercritique, qui offre simultanément un potentiel de refroidissement et de lubrification maximal, augmentant la productivité et réduisant les coûts au niveau du système d'usinage. En effet, l’usinage par CO2 supercritique réduit la pression des plaquettes d’usinage sur la pièce, produisant un fort effet de refroidissement et assurant une lubrification sèche et plus performante.
De là, l’usineur peut atteindre des paramètres de coupe plus élevées et ainsi améliorer son temps de cycle de presque 50%, tandis qu’il réduira l’usure des outils et donc permettra de doubler leur durée de vie.
Le CO2 supercritique est :